Communales 2018 : le bilan et les leçons

Au lendemain des résultats électoraux, la FGTB wallonne a lancé un appel rappelant que "Depuis plus d’un an, la FGTB wallonne appelle à une coalition PS/PTB/ECOLO si le résultat des urnes le permet. Cet appel prend aujourd’hui tout son sens puisque la réalité électorale donne raison à nos projections. Les citoyennes et citoyens ont exprimé un rejet des politiques de droite mais surtout une adhésion à des politiques sociales plus radicales, et à un projet qui place l’écologie au centre des priorités. La progression d’Ecolo et la percée du PTB dans plusieurs grandes villes renforcent considérablement la gauche dans son ensemble. Leurs résultats offrent surtout la possibilité de former des coalitions de gauche… Il faut saisir cette opportunité. L’alternative aux politiques libérales commence aujourd’hui. La responsabilité de la gauche est historique. L’occasion aussi".

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Dégressivité pour les chômeurs, cadeaux fiscaux pour d’autres

C’est dans un contexte général d’accroissement des inégalités, que le gouvernement fédéral a annoncé, le 24 juillet dernier, un nouveau train de mesures destinées à accélérer la dégressivité des indemnités de chômage des travailleurs sans emploi. Depuis la réforme de novembre 2012, la dégressivité des allocations de chômage est organisée en trois phases, la durée de chacune de ces phases dépend de différents paramètres, comme le passé professionnel ou la situation familiale.

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Le pénible cauchemar du député Culot

Fabian Culot, vous connaissez ? C’est un député MR à la Région wallonne. Il risque de passer à l'histoire du crétinisme parlementaire. En effet, nous apprenons qu’il projette de déposer une résolution demandant de dispenser dans les écoles des cours sur les dangers de l'extrême gauche ; résolution qui vise le PTB et ses alliés. Après l'échec retentissant du député MR Denis Ducarme d'entourer le PTB d'un cordon sanitaire en 2016, idée aujourd'hui reprise par le CDH, le MR persiste et signe dans les délires anticommunistes.

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Déresponsabilisation des élites et "irresponsabilité" des travailleurs

Les tergiversations et autres péroraisons de madame Marie-Christine Marghem quant à sa gestion de nos approvisionnements en électricité sont révélatrices d’une tendance de fond qui, si elle n’est pas neuve, semble se développer, et pas seulement dans la sphère politique. Souvent, les « décideurs » se parent des responsabilités qu’ils doivent assumer, lorsqu’il est fait mention de leurs plantureux émoluments et autres privilèges liés à leur fonction. Or quand le vent tourne et que leur responsabilité est engagée, le réflexe est de rechercher un bouc émissaire, un fusible, afin de se dédouaner desdites responsabilités. Machiavel, sors de ce corps !

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Le bilan social du gouvernement Michel Ier

 On se souvient que, fin de l’année 2005, le « pacte des générations » avait provoqué une mobilisation syndicale résolue. Cette réforme, sur un air bien connu (activation des travailleurs âgés sous prétexte de solidarité entre générations) était finalement mi-figue, mi-raisin, rendant -déjà- plus difficile l’accès à la prépension, mais comptant aussi quelques évolutions positives (généralisation de l’outplacement et des cellules pour l’emploi en cas de restructuration, maintien de l’indemnité de prépension en cas de reprise du travail). Avec le recul, cette réforme paraît bien modérée et anodine quand on la compare au catalogue des horreurs des mesures prises par le gouvernement Michel Ier.

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Prépensions chez Carrefour, « droit » à la déconnexion et « jobs deal» : la guerre continue.

Les prépensions, une aberration ? Un plan social privilégiant les départs (consentis) de travailleurs plus âgés en prépension plutôt que des licenciements « secs »avait été conclu fin juin par les interlocuteurs sociaux chez Carrefour. A cette occasion, des mandataires politiques ont relancé la polémique sur le bien-fondé du système de prépension (que l’on doit actuellement plutôt appeler « régime de chômage avec complément d’ancienneté »). Ainsi, le ministre de l’emploi du gouvernement flamand, a-t-il rendu un avis négatif sur l’abaissement à 56 ans de l’âge de la prépension. Le ministre fédéral n’en a pas tenu compte et a donné son accord. L’idée du ministre N-VA était sans doute de donner un signal fort pour rappeler l’opposition de son parti à ce système.

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