Déresponsabilisation des élites et "irresponsabilité" des travailleurs

Les tergiversations et autres péroraisons de madame Marie-Christine Marghem quant à sa gestion de nos approvisionnements en électricité sont révélatrices d’une tendance de fond qui, si elle n’est pas neuve, semble se développer, et pas seulement dans la sphère politique. Souvent, les « décideurs » se parent des responsabilités qu’ils doivent assumer, lorsqu’il est fait mention de leurs plantureux émoluments et autres privilèges liés à leur fonction. Or quand le vent tourne et que leur responsabilité est engagée, le réflexe est de rechercher un bouc émissaire, un fusible, afin de se dédouaner desdites responsabilités. Machiavel, sors de ce corps !

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Migrants (et navetteurs) de tous pays, unissez-vous !

La question des migrations est la question sociale la plus importante de notre époque. D’abord parce qu’elle est le prétexte à une remontée fulgurante du fascisme, dont on sait que sous couvert de privilégier une race ou une nation, il ne vise qu’à réinstaller l’exploitation et la domination la plus crue, et que sa logique inégalitaire conduit à l’extermination des « indésirables ».

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La mosquée du cinquantenaire ou le centre du salafisme en Europe

On ne peut parler de la problématique musulmane sans faire référence au fait que dans les années soixante le patronat belge n'a pas hésité à embaucher une main d'œuvre corvéable turque et majoritairement maghrébine. Comme toute immigration, cette communauté, forte aujourd'hui de 600000 personnes, a participé au développement économique de notre pays en contribuant à un enrichissement culturel non négligeable de notre société. Mais au-delà de ces aspects positifs, il faut reconnaître que cette communauté est traversée par des courants rétrogrades qui posent des problèmes parmi lesquels l'influence du salafisme.

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Réforme des pensions : reflet d’une fracture sociale

Le défi démographique que doit relever l’Europe en ce XXIe siècle donne lieu à des débats passionnés autour de réformes visant pour la plupart à allonger le temps de travail, afin de pouvoir financer notre système de sécurité sociale durablement.

Cependant, tout le monde n’est pas sur le même pied en matière d’espérance de vie, de conditions de travail et de pouvoir d’achat. Or, les réformes proposées (imposées) considèrent que tout un chacun doit travailler un nombre d’années donné, avant de faire valoir ses droits à la retraite et recevoir la pension à laquelle il a droit.

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Le tam-tam, un instrument de progrès

Humain augmenté, humain diminué, humain solidaire

Certains (récents) puissants de ce monde rêvent d’allongement de la vie, de réparation des organes défectueux, d’augmentation des capacités physiques et mentales de l’Homme.  Ces fanatiques du progrès scientifique sans limite - Science sans conscience n’est que ruine de l’âme (Rabelais), ils ne connaissent pas – le désirent pour eux naturellement, ainsi que pour celles et ceux qui auront les moyens de leur acheter leurs produits-miracles.  Les autres – la grande majorité de la population – ne pourront y goûter que si cela augmente leurs capacités de production et de consommation, dans l’intérêt du grand capital.  Cette perspective de dualisation exacerbée de notre monde, annoncée rappelons-le par Kafka, Orwell et Huxley entre autres, devrait – enfin ! – convaincre les « damnés de la terre » de s’unir afin de contrecarrer un transhumanisme synonyme de déshumanisation.

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