Les États-Unis tentent de bloquer la libération du pétrolier iranien à Gibraltar.
Les USA ont réclamé ce jeudi de saisir le pétrolier iranien capturé le mois passé par la Grande-Bretagne au large de Gilbratar, pour soupçon de livraison de pétrole à la Syrie, "en violation d'un embargo européen" - qui ne concerne pourtant pas l'Iran.
La Cour suprême du territoire britannique devait se prononcer aujourd'hui (jeudi 15 août) pour prolonger ou non l'immobilisation du navire, mais elle n'a guère d'arguments juridiques objectifs pouvant justifier la prolongation. Sans cette demande, reçue à 1:30 cette nuit, "le navire serait reparti", a déclaré le président de la Cour.
Le soir, la Cour a finalement autorisé jeudi le pétrolier iranien à quitter les eaux britanniques malgré la demande étatsunienne, mais après que l'Iran ait du garantir par écrit que la cargaison ne serait pas envoyée en Syrie. La décision de la Cour n’empêche toutefois pas les Etats-Unis de formuler leur demande ultérieurement afin de bloquer le navire avant qu’il ne quitte les eaux territoriales de Gibraltar, dans les heures ou les jours qui viennent.