En janvier 2024, nous avons fêté le centième anniversaire de la mort de Vladimir Illitch Oulianov, dit Lénine. Si cet anniversaire fut globalement silencieux, nous devons constater que malgré sa disparition, la mémoire de Lénine reste l’enjeu d’un conflit mémoriel.
Tantôt un repoussoir, comme pour le libéral Corentin de Salle pour qui « Lénine incarne un danger dans toute société qui […] se radicalise », tantôt « une source d’enseignement » comme le titrait le rédacteur en chef du Drapeau Rouge Vladimir Caller.
L’historien Florent Kaddes viendra nous éclairer sur le contenu des discours politiques du centenaire et les usages de la mémoire et de l’histoire dans la politique belge contemporaine. Il nous expliquera comment le passé réel ou fantasmé devient un outil de lutte culturelle pour le monde politique.
La conférence a lieu le samedi 15 février 2025 à 13h45, au Cercle Julien Lahaut, rue Saint Léonard, n° 312 (Bus TEC n°4, arrêt Goswin), Liège. Ouverture des portes dès 13.00 h.
Entrée gratuite pour les membres (cotisation annuelle 10 EUR). Non-membres : 2 EUR.
De l’Espagne du sabre et du goupillon, à la première république
Au 19e siècle l’Espagne va progressivement s’industrialiser. Depuis 1830 l’exploitation du charbon dans la province espagnole des Asturies a permis le développement de l’industrie, principalement dans les secteurs de la sidérurgie et de la construction navale. En 1866, le pays est secoué par une révolution antimonarchiste qui entraîne le départ de la reine Isabelle II. Pour la première fois, une Assemblée constituante se fait élire au suffrage universel masculin. En 1873, l’abdication du roi Amédée Ier abouti à la proclamation de la première république d’Espagne. Cette première expérience républicaine sera de courte durée, dès janvier 1874, le général Pavia fomente un coup d'État avec les partisans de la monarchie des Bourbons.
De la restauration des Bourbons à la deuxième république.
Il nous parait important d’approfondir notre connaissance de l’Ukraine et notamment de faire la différence entre l’Ukraine actuelle et sa partie occidentale la Galicie dont une partie de la population a effectivement posé problème pendant l’occupation nazie. Cependant cette page sombre de l’histoire ne peut en aucun cas rejaillir sur l’ensemble de la population ukrainienne qui comporte notamment une communauté de trois millions de russes.
Sur le plan historique Ukraine et Russie
En 882, la ville de Kiev devient la capitale de la « Rous de Kiev » (aussi dénommée Etat de Kiev ou Russie Kiévienne) qui est la plus ancienne entité politique russe commune à l'histoire des trois États actuels, la Biélorussie, la Russieet l’Ukraine. Cette entité disparait en 1240 du fait de l’invasion mongole.
Carte des débuts de la Rus’ de Kiev (SeikoEn, 2011) Lic. CC BY-SA 3.0
Du temps des tsars, l’Ukraine est appelée « petite Russie » au côté d’une « grande Russie » (la Russie) et de la « Russie blanche » (la Biélorussie). Il n’y avait pas de limite territoriale entre ces entités qui faisaient partie de l’empire de Russie jusqu’à sa disparition en 1917 lors de la révolution d’octobre. Tout comme les populations russe et biélorusse, la population ukrainienne est de confession orthodoxe sous l’autorité du patriarche de Moscou.
Insatisfait du discours médiatique, l’auteur nous propose dans ce livre de changer d’optique dans l’analyse du conflit russo-ukrainien.
Contrairement aux avis généralement admis, l’auteur estime qu’autant le président russe que son homologue ukrainien n’avaient de visées particulièrement militaristes lorsque leurs mandats se sont croisés. L’un comme l’autre avaient besoin de paix pour mener à bien leurs objectifs politiques tant intérieurs qu’internationaux. L’Ukrainien, adepte des politiques néo-libérales à la Thatcher, en avait besoin pour les mettre en oeuvre. Le Russe partageait ce besoin de paix, lui qui visait l’affaiblissement des liens entre Berlin et Washington, et plus généralement entre l’UE et les USA.
Pour Vladimir Caller la guerre en Ukraine est le résultat de l’échec de deux stratégies, qui dans le cadre de la confrontation opposant la Russie à l’OTAN et l’UE, vont se stimuler mutuellement pour finalement converger dans une issue guerrière. Sans parti pris particulier et avec l’exigence des faits et des preuves plutôt que des présupposés, il arrive au terme d’une analyse très documentée à formuler des conclusions inédites sur cette guerre aux portes de l’Europe.
« Par la raison ou par la force » est la devise du Chili.
Par la raison, le 4 septembre 1970, le candidat de l'Unité populaire, Salvador Allende, arrive en tête de l'élection présidentielle. Le 3 novembre suivant, Allende prend ses fonctions de président de la République du Chili après le vote du Congrès national qui officialise son accession à la présidence du pays.
Par la force, le 11 septembre 1973,le général Augusto Pinochet, renverse le gouvernement et instaure une dictature militaire avec le soutien les États-Unis.
La reine Elisabeth est née en 1926 à une époque ou le Royaume Uni était la première puissance mondiale et le plus grand empire colonial de l'histoire. L’empire britannique s'étendait sur 33,7 millions de km2 (environ 22 % des terres émergées) occupés par un quart de la population mondiale de l’époque. Derrière une sacro-sainte volonté civilisatrice, les gouvernements de l’empire ont toujours manifesté une volonté expansionniste qui faisait fi du sort des populations. Jusqu’en 1833, l’empire participa au commerce des esclaves qui sont transportés dans des conditions effroyables sur des bateaux spécialement aménagés.