Palestine

L'invitée du DR: Marianne Blume

«..les médias commencent toujours par les roquettes oubliant les antécédents»

La passion de son engagement pour la Palestine vient probablement de deux sources. La première de nature quelque peu génétique: Marianne Blume appartient à une famille dont plusieurs d'entre-eux se sont illustrés dans la résistante contre l'occupant nazi et ont payé leur engagement dans les camps. Sa passion pour l'enseignement serait la deuxième. Fraîchement sortie de l'université, elle s'engage dans l'activité éducative dans des quartiers populaires où sont nés ses premiers contacts avec la communauté immigrée. Attentive aux grandes questionnes de l'actualité internationale, cette double convergence la pousse à continuer sa passion de l'enseignement à Gaza où elle l'exerce pendant dix ans. Revenue en Belgique, Gaza ne l'a pas quittée, bien au contraire. Activiste infatigable de la solidarité avec la Palestine, elle nous explique les origines du conflit en cours et les raisons de sa militance.

Palestine : le grand oubli

Depuis le début de la guerre d’Afghanistan en 1979, les Palestiniens n’ont pas de chance. Chaque fois que leur cause connait un regain de sympathie et que le monde découvre par-dessus la « clôture de sécurité » en béton haute de plusieurs mètres leur situation réelle, un événement se produit qui détourne l’attention. Ce qui fait dire à beaucoup d’entre eux que derrière chaque crise dans le monde arabo-musulman, il y a toujours ou presque le gouvernement de Tel Aviv à la manœuvre. Cette fois-ci, alors que la victoire de l’armée syrienne semblait acquise, l’affaire des armes chimiques présumées a éclaté et servi de prétexte aux bombardements par les Etats-Unis et deux de leurs alliés.