Une juge britannique ordonne au Crown Prosecution Service de faire la lumière sur la destruction de documents clés concernant Julian Assange

Les autorités britanniques et le Crown Prosecution Service doivent confirmer si le service détient ou non des informations sur comment, quand et pourquoi ils ont supprimé des documents cruciaux sur l'affaire Julian Assange et, s'ils détiennent de telles informations, ils doivent soit nous les fournir, soit les refuser. nous les communiquer, en identifiant pour quelles raisons ces informations sont détenues.

par Stefania Maurizi, le 10 janvier 2025

Cette ordonnance vient d'être rendue par le tribunal de première instance de Londres présidé par la juge Foss, dans une décision qui se range du côté de notre bataille pour la vérité basée sur le Freedom of Information Act (FOIA), la loi qui permet aux citoyens d'accéder aux documents gouvernementaux.

Depuis plus de neuf ans, nous essayons d'obtenir la documentation complète sur l'affaire Julian Assange et WikiLeaks, et après avoir découvert qu'une partie de cette documentation a été détruite en 2017, nous avons essayé d'enquêter sur les raisons de cette destruction, pour déterminer s'il existait un moyen de la récupérer, ou si elle était maintenant définitivement perdue.

La juge Foss a statué que si les autorités du Crown Prosecution Service (CPS) ne se conformaient pas à son ordonnance d'ici le 21 février, leur refus pourrait conduire à une procédure pour outrage. L'avocate Estelle Dehon, du cabinet londonien Cornerstone Barristers qui nous représente dans cette bataille juridique depuis 2017, est une spécialiste de premier ordre de la FOIA. Elle commente la décision du juge Foss comme suit : « Le Tribunal a conclu que le CPS détient probablement encore des informations expliquant ce qui a eu lieu. Espérons que cela sera enfin révélé ».

Pourquoi la vérité compte toujours, même si Julian Assange n'est plus en prison

Julian Assange est désormais libre : après une saga juridique et judiciaire impliquant trois administrations américaines – celles d'Obama, de Trump et de Biden – le fondateur de WikiLeaks a été autorisé à quitter la prison la plus dure du Royaume-Uni, la prison de Belmarsh à Londres, en juin dernier. Après quatorze ans sans avoir pu marcher dans les rues en homme libre, les États-Unis ont laissé partir Assange. Mais non sans exiger leur «  dernier kilo de chair » : un aveu de culpabilité. Le fondateur de WikiLeaks était placé devant un choix : soit plaider coupable, soit risquer de passer le reste de ses jours dans une prison à sécurité maximale aux États-Unis pour avoir publié des documents secrets du gouvernement américain révélant des crimes de guerre, des actes de torture et des atrocités, de l'Afghanistan à l'Irak en passant par Guantánamo. 

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Hillary prend la présidence des Etats Unis !!

Le jeudi 27 mars 2017, à Ankara, le Secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson déclarait lors d'une conférence de presse avec son homologue turc Mevlet Cavucoglu que "..le sort du Président Assad sera décidé par le propre peuple syrien". Le jour même à Washington l'ambassadrice des Etats Unis aux Nations Unies, Nikki Haley récidivait annonçant aux journalistes que .."les Etats Unis n'allaient pas se focaliser sur le sort de Bachar el-Assad de la même façon que l'administration précédente.." et ajoutait "..notre priorité n'est plus à nous concentrer pour faire partir Assad".

Que ce soit le peuple syrien qui décide ? que notre priorité ne soit plus de chasser Assad ? Ca va pas la tête ??

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